Lise de Cère

Il est des écrivains notables dans l’histoire d’Aubusson : Assollant, Sandeau et d’autres que l’on connait moins. Qui sait aujourd’hui que Lise de Cère, écrivain prolixe de roman pour jeunes filles, est née à Aubusson.Andrée Saugère est née le 3 mai 1893 au 12, rue de la Terrade. Par hasard sûrement puisque ses parents habitaient Saint Sulpice les Champs. (Son père était agent voyer d’arrondissement et sa mère, Institutrice)

Fille d’un inspecteur du service vicinal, elle fait ses études à l’école primaire de Boussac (où ses parents habitent en 1901) puis au lycée de Guéret. Elle passe les vingt premières années de sa vie à Boussac.Le 6 avril 1915, elle se marie (A l’occasion, elle prend le nom de son mari Jean-Baptiste BUISSON que A. Carriat prend pour son nom de naissance), et suit son mari directeur d’école Normale en Dordogne, dans le Cantal et enfin en Corrèze.

A partir de 1937, elle publie une soixantaine de romans pour jeunes filles ainsi que des contes et des nouvelles dans des magazines féminins de France, de Belgique et du Canada.
Lauréate de plusieurs distinctions littéraires, elle a obtenu le prix Maurice Rollinat en 1953 avec un recueil de poèmes. Elle a été membre du jury de ce prix à partir de 1958.

Andrée Buisson est décédée à Brive, le 26 février 1978.

Le roman populaire pour jeunes filles ne se revendiquerait-il pas au même titre que les oeuvres, plus masculines, d’Assollant ou de Sandeau qui, pourtant eux aussi, écrivaient du roman d’aventures ? Au delà de l’expression par l’image, la terre d’Aubusson a été terre de naissance de l’écrit par l’activité des troubadours. Il ne faudrait pas oublier certains de nos contemporains.

Bibliographie non exaustive :

1937 – La fée du Val d’Erébe.
1938 – Yolande et son démon
1938 – Le roman de Jo
1939 – L’amour caché
1941 – Sans lui
1942 – Le passant de Sylvette
1942 – Le prisonnier tout seul
1944 – Le berger qui l’aimait
1945 – Le chemin du rêve
1945 – Le mari inconnu
1947 – Au vent des monts bleus
1949 – Le reflet d’une ombre
1949 – Bernard, Mon mari
1951 – Le Coeur s’égare
1951 – L’erreur du duc de Gyldis
1952 – Et s’il revenait un jour
1952 – Le scarabée aux ailes d’or
1953 – Ma femme d’occasion
1953 – Fée et son poète
1954 – La croix des regrets
1954 – Herbe d’amour, herbe folle
1954 – Le chantage aux souvenirs
1956 – La valse tourne
1957 – Le voyageur inattendu
1957 – Les roses de l’Espéral
1958 – L’impossible retour
1959 – L’Ile du désespoir
1960 – Sylvaine aux yeux tristes
1960 – La chanson qui ne finit pas
1963 – L’amour souffle où il veut
1965 – Des ombres sur l’amour
1966 – Le moulin des Aulnes
1966 – Le Cyclone
? – Cigalette, fleur d’oubli
? -Les hérauts de l’espérance
? – Stella fille sauvage
? – Tendre isabelle

Sources : Dictionnaire bio-bibliographique A. Carriat (je vous en reparlerais, j’en suis désolé mais j’y trouve de plus en plus d’erreurs) & recherches personnelles.
Comme d’habitude, si vous avez des renseignements permettant de compléter cet article, n’hésitez pas à m’écrire