La rubrique « Profession lissier » prend tout son sens dans cet article : la visite du Legs Fougerol était forcément intéressante. Même si nombre de tapisseries sont violemment restaurés, on peut y lire tout le métier des lissiers mais aussi l’utilisation de ces tapisseries : les châtelains qui ne payaient pas le tissage, ceux qui changeaient les tapisseries de murs…
En plus cette visite m’a réservé une surprise, celle de découvrir le centre d’une tapisserie tissée d’aprés une peinture que je possède : un loup mordant une poule.
J’ai du coup, fait une photo (euh, volée, la photo… merci M. le Maire de ne pas porter plainte !) pour mettre en lien les deux images, inversée évidemment puisque le carton et le tissage sont opposés. On peut voir ici toute la liberté et toute la confiance accordée au lissier de cette époque dans l’interprétation du carton.
La peinture (vernie pas terrible)
Le détail de la tapisserie. On voit ici l’utilisation des personnages et animaux que l’on plaçait à volonté sur des fonds divers.
Les deux images du loup et de la poule superposées (après inversion de la peinture)
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