On sait depuis Assollant et Sandeau qu’Aubusson est terre littéraire. On sait aussi, depuis le site, que la liste ne s’arrête pas là et que hommes et femmes d’ici ont fait œuvres d’écrits. Voici, avec Madeleine Cousin, une nouvelle preuve que notre terre est fertile pour transmettre l’envie d’écrire.Madeleine Louise COUSIN est née à Aubusson le 9 août 1913.
C’est la fille de Julien Cousin, un inspecteur de l’enseignement Primaire et de Clémence Faye, qui habitaient Rue Vieille. Elle fait ses études à l’école Normale de Nevers de 1929 à 1932. Elle est certifiée d’Histoire et de Géographie mais doit interrompre ses études à cause de la maladie qui la fait séjourner au sanatorium de Sainte-Feyre.
Elle recommence à enseigner en 1945 puis est détachée en 1947 au rectorat de Dijon.Elle a composé plusieurs recueils de poésies et a été récompensée par divers jurys littéraires.
Son livre « Nos Tyrans, ses esclaves » se veut une réponse aux « Jeunes Filles » de Montherlant. Il commence par ses mots :
« Monsieur de Montherlant,
Lorsque, voici quelques années, le hasard mit entre mes mains votre célèbre « Jeunes Filles » j’éprouvai une stupeur indicible mélée de la plus vive indignation. « Comment peut-on se montrer aussi partial et injuste ? Comment peut-on nous méconnaître à se point ? » pensais-je en frémissant de rage. Non seulement vous étiez inique, mais encore vous blasphémiez, ridiculisant un Dieu auquel je vouais alors un culte sans réserves. Et je me jurai de relever le défi. »
Madeleine Cousin est décédée le 6 Juillet 1981 à Nemours (Seine et Marne)
Dédicace de Madeleine Cousin
Bibliographie Non Exhaustive :
Aube, Poème 1945
De cime en cime (1914-1945) vie du Commandant Faye, 1947
Nos tyrans, ces esclaves, 1949, 2éme édition 1950
Les sources qui chantent, 1950
Des cimes aux rivages, Absolu et Réalité, 1950
Au delà des apparences, 1959
Regarde, Poèmes, 1960
Sources : Dictionnaire Bio-Bibliographique Carriat, recherches personnelles
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