DIVES … ?

L’action de « Deux Amis en 1792 » d’Alfred Assollant publié en 1860 chez Hachette se déroule en grande partie sur deux lieux différents Coblentz (où se rassemblent tous les exilés qui sont liés à la royauté) et Dives… La peinture faite par l’auteur de ce 2nd lieu amène à quelques interrogations…

Extraits :

« Dives, que les géographes, et Cassini lui-même, ont négligé d’indiquer sur leurs cartes, est une petite ville de six mille âmes, située au centre de la France, sous le 46e degré de latitude boréale. La longitude est celle du méridien de Paris. Deux chaînes de collines resserrées que sépare un ruisseau, la Soreille, s’entr’ouvrent en laissant quelques rayons de soleil pénétrer dans une gorge étroite. Dans cette gorge, et le long du ruisseau, s’étend une rue bien bâtie où s’embranchent vingt ou trente ruelles. Cette rue, sombre comme un puits, c’est Dives.Les montagnes arides qui la dominent sont faites d’un pur granit, qui a résisté à toutes les révolutions intérieures du globe terrestre. »

« Le château de Dives, forteresse du XIe siècle est bâti sur un grand plateau qui s’élève à pic de plus de cinq cents pieds au dessus de la ville. Le plateau, sorte de presqu’île autour de laquelle tourne la Soreille, communique avec les vallées voisines par une avenue étroite de châtaigniers. Cette avenue longue d’une demi-lieue, descend par des détours qui adoucissent la pente jusqu’à la vallée de la Soreille, et mène à Dives. »

« C’était en temps de guerre le refuge ordinaire des habitants de la ville… Richelieu, qui se souvenait d’Henri IV et du Prince noir, fit raser les remparts… »
« Sa fille habitait une autre tour qui regardait la sombre vallée de la Soreille, et une forêt immense qui s’étend à perte de vue vers le midi et les montagnes du Limousin. »

« Quand il fut arriver sur la hauteur, à quelques pas de la porte d’entrée, il regarda la vallée de la Soreille qui se glissait comme un serpent à travers les montagnes du Limousin, et ces montagnes lui parurent le chef-d’oeuvre de la création. »<
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Dives n’existe pas, en tout cas pas en Limousin, alors raccourci facile que de dire Dives = Aubusson, et la Soreille ne vous rappelle-t-elle rien ? N’avez vous pas l’impression lorsque vous la lisez que la Soreille a une sonorité qui en rappelle une autre. Alors clin d’œil ou hommage indirect et/ou inconscient de la part d’Alfred Assollant à sa ville natale ? A coup sûr !

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