Retour d’expérience sur les Openbadges P@tchW0rk

Le Contexte du projet

P@tchW0rk est un collectif d’enseignants, professeurs, formateurs de tous horizons, passionnés d’innovation, avec une pédagogie signature qui les caractérise. Nous utilisons Twitter et un Slack pour échanger et on synthétise nos échanges, défis, recherches et propositions en public sur ce site.

Se baser sur l’existant

Sébastien, le créateur du collectif, distribuait des badges qui validaient déjà soit des compétences d’usage d’un outil, soit un investissement dans le collectif, via des critères pré-définis très précis. La gestion de ces badges se faisait via un Google Sheet et une application GlideApps. Un Genially expliquait quelles actions et quelles mises en œuvre de compétences permettaient d’obtenir ces badges.

 

Face à cette évidence de travail préalable, j’ai proposé de transformer ces badges en réels OpenBadges certifiant les mêmes compétences.

Le graphisme, créé par Sébastien, à 5 branches avec possibilité d’insertion d’icône dans chaque cercle et du jeu de couleur/noir&blanc crée un nombre de possibilités important dans un visuel très identifié.

Créer les OpenBadges

La plateforme que j’ai utilisé pour cela est Badgr. C’est sa gratuité ainsi que sa simplicité d’usage qui a poussé à ce choix.

4 badges ont été créés : Usages du Slack du collectif, Interactions, Publications et Créations. Ces badges ont 4 niveaux : newbies, apprenti, maître, expert.

Des badges spécifiques ont été créé pour les pilotes de P@tchW0rk ainsi que pour ceux qui s’abonnent à la newsletter sur le site. Ces deux badges encadrent les niveaux, depuis un début d’intérêt jusqu’à l’aide à la gestion du collectif.

Distribuer les OpenBadges

Le collectif ayant aujourd’hui plus de 130 membres, des envois en nombre, via un fichier csv, ont permis une distribution rapide de presque 500 badges.

Selon l’implication, le niveau de chacun peut changer et les nouveaux badges seront distribués au fur et à mesure.

Un enseignant qui s’inscrirait aujourd’hui via la newsletter et suivrait le collectif en s’investissant petit à petit sur le Slack et le site peut potentiellement à terme recevoir 18 badges.

Accompagner la prise en main

Pour les receveurs, des tutoriels d’accompagnement pour faciliter l’appropriation, notamment pour la récupération des badges et la création d’une collection ont été proposées , via Twitter, Slack et par mail :

1 . Récupérer un Open Badge sur Badgr

http://wp.me/p6VwIl-EE

2 . Créer et afficher une collection d’Open Badges avec Badgr

http://wp.me/p6VwIl-F5

3 . Comprendre l’interopérabilité des badges de badgr à Open Badge passport

http://wp.me/p6VwIl-Fo

Essaimer le projet

Que ce soit au sein du collectif ou via twitter, l’intérêt pour le projet OpenBadges s’est vite fait sentir. De nombreux enseignants, responsables de lieux de formation, cherchaient une porte d’entrée vers ces badges de reconnaissance de compétences.

La création de tutoriels destinés à de potentiels émetteurs est donc en cours.

Ils aborderont d’abord la technique puis les divers contextes d’usage et d’échelle (école, collectif apprenant, territoire apprenant, etc.) liées aux possibilités de distribution : verticalité, horizontalité, via pairs … et les possibilités de mise en lien des émetteurs.

Enfin ces tutos devront aborder les diverses questions de légalité autour des badges, respect du RGPD pour l’émetteur, gestion des données récepteur…

Pour les membres du collectif, un accompagnement à la mise en place de projets OpenBadges sera proposé.

Ce projet s’inscrit dans un collectif ouvert que vous pouvez rejoindre si cela vous tente de participer d’une façon ou d’une autre.

Cet article continuera donc à être alimenté pour rendre compte de l’avancée.

Retour de Céline Paul, membre de P@tchW0rk , sur les Openbadges

Petite réflexion sur les pensées induites par l’acquisition de badges de compétences du point de vue de l’apprenant :

1. Contrairement à ce que je pensais, la motivation première ne vient pas de l’idée d’obtenir ou non un badge. Je fais ce qui me plait, et c’est parce que cela me plait que je le fais, je ne le ferais pas pour obtenir un badge… C’est tout bête, mais pour moi, c’est une révélation (enfin, presque…)

2. En faisant ce qui me plait, j’obtiens (sans trop d’efforts) mes premiers badges… Je me dis : “c’est sympa, c’est rigolo de les collectionner, et en plus, ils sont jolis… ah et aussi : je ne savais pas que je savais faire ça, intéressant…

3. Je visualise mieux que, ce que je fais, appartient à telle ou telle compétence et je peux avec le référentiel savoir ce que je dois faire pour progresser dans le développement de cette compétence : ça ,c’est vraiment top!

4. Je reçois mes badges avec open badge -> pour quelqu’un aussi peu organisée que moi, c’est génial : c’est un tiroir que je peux ouvrir à tout moment pour savoir ce que j’ai … et en plus quel plaisir d’avoir le sentiment grandissant d’appartenir à un collectif d’explorateurs qui cheminent sur des routes similaires à la mienne.

5. Cette expérience au travers des badges de compétences de Patchwork modifie donc ma vision de l’intérêt qui n’est pas (à mon humble avis) dans la finalité de l’obtention du badge mais dans le chemin à parcourir pour y parvenir.

6. Un grand merci aux poussins pilotes éclaireurs !

 

 

Cet article est ajouté sur le projet dédié aux Openbadges, suite au MOOC planète apprenante, sur la plateforme du CRI ici

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1 réponse

  1. 24 mars 2020

    […] communauté d’enseignants-formateurs P@tchW0rk, dont je suis membre, utilise Slack comme outil de lien et de travail, sur un principe de serveur multi-canal. […]

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