Rechercher dans son histoire familiale

J’ai parlé il y a quelques jours de recherches historiques. En ce temps paradoxal de confinement et de continuité pédagogique, créer du lien est parfois un challenge. Je vous propose aujourd’hui une activité qui peut se révéler à la fois ludique comme une enquête policière et prenante comme le meilleur jeu vidéo : la recherche généalogique.

Cela vous permettra peut-être de découvrir un riche oncle d’Amérique ou l’histoire d’un grand-père résistant.

1. Créer du lien générationnel

La première des étapes, c’est de réunir toutes les informations à notre disposition et ça, c’est plutôt un bon départ parce qu’il va falloir demander : D’abord nos parents : Noms, prénoms (déjà une bonne tranche de rigolade, non ?), Dates et Lieux de naissance. S’il y’a un mariage, demandez le livret de famille et ajoutez Date et lieu du mariage.

Ensuite les grands-parents. Sont-ils toujours là ? Appelez-les !

  • Allo mamie, on fait un arbre généalogique, c’est quoi ta date de naissance ?
  • Comment ça ? tu la sais pas … ?
  • Oups euh, tu peux me passer pépé ?

Notez tout ce que vous récupérez comme informations, les dates évidemment mais aussi les lieux, cela peut être des pistes de recherches pour les manques.

Ensuite les arrières-grands-parents, en espérant que Mamie a encore assez de mémoire ou un livret de famille sous la main. Pourquoi ? Parce que les documents d’état-civil sont accessibles en mairie à toute personne majeure, sur présentation d’une pièce d’identité, sans avoir à justifier d’un lien de parenté mais cela pour les actes de plus de 75 ans. Et remonter 75 ans en arrière dans la famille, selon votre âge, ça peut faire loin.

C’est aussi ce que l’on trouve dans les actes numérisés diffusés sur Internet, dans le meilleur des cas. Comme il sera difficile d’aller à la mairie pour cela en ce moment, et qu’il y a peu de chance que les maires vous répondent, essayez donc de partir du plus loin que vous pouvez trouver auprès de vos proches. Suivez la branche que vous pouvez, il sera toujours temps de compléter quand vous aurez attrapé le virus (euh… pardon, celui de la généalogie hein ?)

2. Utiliser des sites Archives locaux

Comme nous ne disposons que d’Internet, nous allons faire nos recherches en ligne.

La numérisation et mise en ligne des registres paroissiaux et d’état civil se fait dans les services d’archives publics depuis le 24 janvier 2018

On retrouve la liste de ces archives en ligne ici :

https://francearchives.fr/map/b2b076144a3c4392a34b14bb5e364c95

Pour la Creuse, par exemple, vous arriverez sur la page des Archives Départementales avec la possibilité de cliquer sur Registres paroissiaux et de l’état civil.

La recherche se fait par commune, par date et par registre : naissance, décès , mariage. Vous avez des noms, des dates ? cherchez-les dans ses formulaires et vous retrouverez souvent des informations sur les parents pour aller plus loin dans votre arbre personnel. Evidemment c’est parfait quand on retrouve les actes de naissance mais ce n’est pas toujours le cas ; n’hésitez pas à fouiller les dates autour de celles que vous aviez ou a changer de registre.

Quand vous trouvez l’acte d’un ancêtre, enregistrez-le. Préparez un dossier pour cela, c’est plus facile que d’avoir à le rechercher une nouvelle fois.

Ensuite, vous pouvez vous aider de sites comme Geneanet, un carrefour de généalogistes qui met des arbres en ligne. La problématique de ces sites, c’est que souvent l’on doit s’abonner pour accéder aux informations, plutôt frustrant…

3. Trouver un lieu de stockage

Ce qu’il y a de bien avec les arbres généalogiques, c’est que, dès qu’ils avancent un peu, on peut les dessiner. C’est une activité ludique, pour toute la famille, qui permet en même temps de découvrir ou raconter notre propre histoire.

Aujourd’hui, cela peut aussi être une activité numérique, non seulement dans la recherche mais aussi dans la mise en ligne : Quand ma fille a repris l’arbre généalogique familial, elle a cherché un moyen de le numériser. Il faut dire que toute la famille voulait avoir accès à ces données et que partager l’arbre facilement devenait essentiel.

Il existe de nombreux logiciels pour réaliser son arbre, avce plus ou moins de complexité, ainsi que quelques sites comme Filae ous nous sommes tourné vers le site Geni.

Geni est un site Web de généalogie commerciale et de réseautage social, propriété de la société privée israélienne MyHeritage . Lancée le 16 janvier 2007, la société  a déclaré qu’elle visait à créer un arbre généalogique du monde, une idée qui, même si elle pose la question des données privées, est assez barrée pour que l’on ait envie d’y participer : Les profils des membres de la famille vivant actuellement sont privés mais la mission de Geni est de créer un arbre généalogique commun des ancêtres communs. En combinant la recherche dans une arborescence unique sur laquelle les utilisateurs travaillent ensemble, les utilisateurs peuvent se concentrer sur la vérification des informations et sur de nouvelles voies de recherche, plutôt que de passer du temps à reproduire des recherches que d’autres ont déjà faites.

Cela passe évidemment par des propositions payantes mais le site est plutôt bien fait. Juste avec sa proposition gratuite, il permet un stockage de toutes les données, photos, dates, la réalisation d’arbres à imprimer et le partage ainsi que la possibilité de collaborer sur les arbres en ligne.

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